Nos premières réponses

Foire aux Questions

Peut-on venir s'entrainer qu'à un seul cours par semaine ?

Le club propose 2 entrainements par semaine, les mardis et vendredis. Selon son agenda personnel, chacun est libre de venir ou non à chaque cours ou bien qu'une seule fois par semaine. Il faut savoir cependant que la mémoire du corps est de 3 jours et que pratiquer deux fois par semaine (les lundis et vendredis) permettra au corps une meilleure mémorisation des techniques.

La pratique du Iaidō nécessite-t-elle de la force ?

Le Iaidō est un art martial qui ne nécessite pas de force, et dans lequel justement il ne faut pas en utiliser, car un sabre peut par principe couper naturellement lorsqu'il est manié correctement. Le Iaidō peut donc être pratiqué à partir de l'adolescence jusqu'à un âge avancé, quelque soit son sexe. La pratique sans force du Iaidō se traduit par un certain esthétisme où tout est fluide et semble naturel. A un haut niveau, il se dégage cependant une réelle présence et une mobilisation des énergies.

La pratique du Iaidō est-elle sans danger ?

Oui, les enseignants veillent à ce que chacun respecte les distances de sécurité pendant les entrainements. Les débutants pratiquent d'abord avec un sabre en bois (bokken), ce qui limite les risques de blessures aux autres. Au bout d'un an de pratique, l'apprentissage peut commencer avec un vrai sabre (néanmoins avec une lame non tranchante). La maitrise des gestes et des mouvements de base étant acquise, le pratiquant évolue en toute sérénité.

Y-a-t-il des groupes de niveau dans les entrainements ?

L'enseignement se fait de façon collective et/ou individuelle, sans groupe de niveau en général. Les plus anciens (yudansha) sont mélangés avec les jeunes pratiquants (Mudansha). Cependant, un accueil particulier est effectué pour les tout nouveaux pratiquants (Mukyu) pendant les premières semaines afin de leur donner les premiers gestes techniques leur permettant d'avancer ensuite dans le groupe.

Comment la progression de la pratique est-elle mesurée ?

La progression de la pratique s'évalue en continu dans l'oeil des enseignants qui peuvent ainsi apporter les recommandations individuellement à chaque personne. De plus à chaque trimestre, un passage de grades est organisé afin de situer le pratiquant sur sa propre pratique et son niveau. Des passages à blanc sont préalablement proposés afin que chacun puisse dompter son stress et acquerir la confiance en soi.

Y-a-t-il des grades en Iaidō et quels sont les niveaux de pratique ?

Dans le système de progression classique des arts martiaux, Mukyu sont les « sans grade », les néophytes. Mudansha désigne un pratiquant débutant, c'est à dire sans grade reconnu au Japon (par la ceinture noire). Il est porteur d'un grade Kyu, généralement réparti sur une échelle de six, du 6ème Kyu au 1er Kyu. Le porteur du 1er Kyu est sur la voie des grades supérieurs : ce niveau correspond en général à la ceinture marron et au niveau juste en dessous de la ceinture noire. Yudansha désigne les porteurs de la ceinture noire et des premiers grades supérieurs, du 1er au 4ème Dan, suivant la progression technique et mentale de la discipline. Kodansha désigne le pratiquant confirmé correspondant aux grades de ceinture noire 5ème et 6ème Dan. Il a acquis un vécu et une expérience qui le différencie grandement des niveaux inférieurs.

Y-a-t-il des compétitions en Iaidō ?

Parce qu'il s'agit d'une voie martiale (Dō), qu'il n'y a pas d'adversaire réel et que l'objectivité du jugement peut être toujours un sujet de débat, la compétition est un aspect peu présent dans le Iaidō. Certains estiment qu'elle n'a pas sa place. Si un résultat en compétition devient un objectif voir un aboutissement, il est en effet certain que cela dénature la pratique. Mais la compétition peut être un outil. Elle permet de se situer dans sa progression ou encore d'apprendre à gérer la pression. Comme toute rencontre, une compétition peut aussi être l'occasion d'un échange. Pourquoi ne pas chercher de l'inspiration chez des pratiquants plus avancés que soi ?